Le Val, don des dieux, occupe une exceptionnelle situation du fait de sa position géographique, centrale dans le département de la Lozère au coeur des quatre roches : calcaire, granite, schiste et basalte.

Il regroupe cinq communes sur 160 km2 : St Étienne du Valdonnez, Lanuéjols, Brenoux, St Bauzile et Balsièges où est implanté le Centre nature de Bec de Jeu.

Cela représente une population globale d'environ 1750 habitants.

Situé en limite du Parc National des Cévennes, le Valdonnez "pays nature" a rédigé une charte de l'environnement afin de mieux maîtriser son avenir.

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Le Valdonnez s'étend de Balsièges aux cols de Montmirat et du Masseguin, entre le Causse de Sauveterre, au sud, et celui de Mende, au nord.

Pour qui veut l'embrasser d'un seul regard, il n'est guère de meilleurs observatoire que la butte de Chapieu.

Qu'on l'atteigne en venant de Mende à travers le Causse ou en remontant les rudes pentes de la vallée, c'est de cette tête de pont (son nom vient du latin "caput", qui signifie tête), que la double vallée, qui enserre Balduc, se découvre presque dans sa totalité.

On se trouve, en effet, là, sur une éminence, d'une altitude de 1.094 mètres, qui s'avance à peu près au centre du Valdonnez, qu'elle surplombe de ses trois côtés abrupts ; le quatrième étant rattaché au Causse de Mende par un simple pédoncule, qu'il aura suffi de barrer pour en faire une redoutable forteresse.

De celle-ci, les ruines subsistent, mais qui n'arrêteront guère, dès l'abord, le visiteur profane, saisi par le spectacle, car Chapieu est un magnifique belvédère.

<-- 1er stade : massif ancien à
SCHÉMA DE LA FORMATION DU VALDONNEZ
structure discordante
<-- 2eme stade : surrection de l'ensemble du massif

<-- 3eme stade : l'érosion a fait réapparaître le Massif ancien

Les couches sédimentaires se dressent en cuestas.

Entre les deux s'élargit une vallée périphérique.

Les vallées dessinent une sorte d'i grec, dont les deux branches se rejoignent au pied de Balduc et dont les extrémités se perdent dans les vallongements des croupes du Mont-Lozère.

Les détails peu à peu se précisent : les vallées présentent leurs champs et leurs prés aux formes géométriques, bordés de haies d'ormeaux, de saules et de peupliers ; les pentes ravinées laissent apparaître leurs roces fauves ou des masses d'argile bleuâtre et, au sud, élargissant l'horizon, montent lentement les croupes arrondies du Mont -Lozère, couvertes de vertes forêts ou de bruyère mauve.

A y regarder de plus près, l'ensemble s'ordonne ou, du moins, s'explique logiquement.

Il n'est besoin, pour cela, que de quelques notions assez élémentaires de géologie :

Il s'agit ici d'un exemple classique, à petite échelle, mais très caractéristique d'une évolution du relief commandée par le contact de deux roches différentes : le Mont-Lozère cristallin et les Causses Calcaires.

A l'ère primaire, le Mont Lozère a surgi des eaux avec la chaîne hercynienne, plus hautes que les Alpes.

Vigoureusement attaquée par l'érosion, la chaîne altière s'abaisse rapidement, les pics démantelés s'arrondissent en ballons.

Ce relief usé d'une ancienne chaîne de montagnes, c'est de qu'on appelle une "pénéplaine" et ce fut le sort du Mont Lozère.

A l'ère secondaire, cette pénéplaine avait une altitude si basse que la moindre affaissement du sol amenait les incursions de la mer qui la tenait étroitement emprisonnée.

A plusieurs reprises, elle réussit à la submerger, en y déposant de larges couches de grès et puis de plus épaisses couches de calcaire.

L'ère tertiaire fut l'époque des grands bouleversements : par contrecoup des plissements gigantesques pyrénéo-alpins, le Massif Central tout entier fut soulevé et basculé
Le mont-Lozère fut englobé dans le mouvement général : accroupi sous le poids des ans, comme un grand vieillard usé, il réussit à soulever l'énorme chape d'alluvions, de grès et de calcaire à plus de 1.000 mètres ; mais non sans craquements et fissures, où se déposèrent de précieux filons de plomb, d'argent et d'or.

Dès l'or, l'érosion reprit et n'a plus cessé jusqu'à donner le relief actuel :

La chape craquelée fut déchiquetée et entraînée par les eaux courantes, les glaciers et les vents, ne laissant que d'épars lambeaux de grès, pour laisser apparaître l'antique pénéplaine rajeunie, aux molles ondulations.

Puis, sur le pourtour du vieux massif, les tendres couches de calcaire qui le ceinturaient desserrèrent de plus en plus leur étreinte. La ligne de contact s'élargit peu à peu, s'approfondit, creusa tout autour de la vallée aux rives dissymétriques : des reliefs en "cuestas", comme disent les géologues, se dessinèrent : d'un côté, les pentes douces du Mont-Lozère ; de l'autre, la falaise abrupte des plateaux calcaires.

Ceux-ci se morcellent, abandonnant leurs roches les plus friables. Seul, le centre tint bon, formant la butte témoin de Balduc, à égale distance du Causse de Mende et du Sauveterre qui, jadis, ne formaient qu'un seul plateau continu.

L'évolution se poursuit, peu sensible à l'oeil humain, mais sans arrêt, au détriment du vieux massif cristallin et plus encore des Causses, et au profit de la vallée.

 

Tel est le Valdonnez : "La Vallée dominée" par de hauts reliefs, disent certains. "Le Val don des dieux", disent d'autres et, plus précisément, la "Vallis Aniseria", ou "Vallée de la Nize", qui est devenu "le Valdonnez", et qui est bien effectivement, un don de la Nize, du Bramont et de leurs affluents.

Extraits du livre de Charles ALMÉRAS

"Le Boy et ses alentours"

 

vers l'ouest.
Truc de Balduc
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